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To the painter Charles Soulier. 19. VI. 1828.

Ferdinand Victor Eugène Delacroix

* 1798 in Charenton-Saint-Maurice † 1863 in Paris

Autograph letter signed. 

8vo. 3 pp. on bifolium. With autograph address verso.

Literature: Correspondance générale (t. I, p. 218).

To the painter Charles Soulier, complaining about their separation which he deems "abominable, damnable, miserable", hoping to be able to visit him in winter, mentioning Soulier's employer, who apparently is in the habit of risking large sums of money, suggesting Soulier should invest his capital with him instead.

Concluding by sending love and the regards of his mistress, Eugenie Dalton: "Les séparations sont abominables, damnables, misérables, et cependant malgré le déchirement qu'elles causent, il vaut encore mieux se voir aussi de temps en temps. Si je puis comme je l'espère faire un petit séjour auprès de toi, nous en prendrons une dose pour quelque temps. Cela dépend comme je te l'ai dit de ce que les pratiques me promettront de besogne pour mon hyver [...] Je suis un cochon, je me conduis comme cent cochons et je prends à chaque instant la résolution de m'amender. J'ai vu un friend of mine qui est dans les affaires, dans les banques &c. et qui me disait que ton patron était un vrai fou, qui risquait souvent de se perdre. Cela m'a fait peine pour toi [...] Au reste tu seras toujours à même de placer tes capitaux plus avantageusement; avec les miens par exemple; tu es sûr qu'ils ne seront jamais pris par personne [...] La beauté [i. e. Eugénie Dalton] est sensible à ton bon souvenir: elle t'embrasse et t'aimait déjà. Mais c'est pour moi que tu as laissé un grand vide [...]".

£ 4,000.-

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